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Le 19 mai 1922 un train de marchandise arrive en gare de Melun avec à bord de 4 de ses wagons, 10 tonnes de matériel venant de Gland, Suisse : les machines, le mobilier et les documents de la Société internationale des traités. Leur déchargement et leur acheminement jusqu’à l’entrée de la propriété achetée en février pour y implanter une maison d’édition adventiste sur l’avenue Emile Zola à Dammarie-les-Lys impressionnent les habitants du quartier. Il faut un mois pour installer tous ces équipements et le 19 juin on commence à imprimer. 9 employés ont accepté d’être transférés de Gland à Dammarie et 5 autres sont recrutés. La mise en place de cette équipe et de ces outils est confiée par l’Union latine des adventistes à George A. Huse qui vient de s’acquitter d’une tâche équivalente à Barcelone pour publier en langue espagnole.

Le bâtiment acheté avec le terrain était, à ce qu’on dit, une fermette dans laquelle on élevait des cochons. Une partie du bâtiment est utilisée comme logements, une autre comme bureaux et une autre comme ateliers. Même s’ils forment une véritable famille, les employés représentent trois types de métiers : une équipe de rédaction, sous la direction de Jean Vuilleumier, pour préparer le contenu et la présentation des publications ; une équipe d’atelier, sous la direction d’Ernest Meyer, avec un service de composition, un d’impression et un de reliure pour lequel est embauché Jean De Caenel, qui deviendra plus tard pasteur missionnaire ; et une équipe administrative pour gérer l’entreprise, ses fournisseurs et ses ventes. Mais, l’histoire de la maison d’édition ne peut se résumer à ce qui s’est passé à Dammarie-les-Lys. Il faut absolument y ajouter l’histoire du département des publications dans les différents territoires francophones, car les colporteurs-évangélistes ont été sa plus importante force de vente pendant de nombreuses années.

On peut découper cette histoire en deux grandes phases qui correspondent à peu près aux deux noms qu’a portés la maison : Les Signes des temps (SDT), et Vie et santé (V&S). La première est une phase de croissance facilement encourageante (60 ans), et la seconde (40 ans) une phase de décroissance, qui reflète l’évolution de la société et de l’Église adventiste du septième jour.

1. Jusqu’à la fin de la Deuxième Guerre Mondiale

Administration

Les éditions SDT sont une S.A.R.L. éditeur, imprimeur, libraire. C’est une institution de l’Union latine des adventistes. Lorsque cette Union est dissoute, elle devient une institution de la Division sud-européenne, une section de l’organisation mondiale de l’Église adventiste du septième jour, qui regroupe plusieurs unions dont l’Union Franco-Belge sur le territoire de laquelle SDT se trouve.

En 1921, J. A. P. Green est appelé pour organiser le travail des colporteurs de manière solide au sein de cette Union. Au début, les directeurs de SDT se succèdent rapidement : George Huse reste un an de 1922 à 1923, Édouard Borle deux ans (de 1923 à 1925). Les deux suivants restent 7 ans, Hans Henricksen de 1926 à 1933 et Ernest Meyer de 1933 à 1940, alors que Georges Haberey reste 8 ans de 1940 à 1948. Hans Henricksen raconte qu’il recevait souvent des courriers adressés aux éditions Les Cygnes d’Étang, ce qui lui indiquait le peu de familiarité du public français avec les expressions bibliques.

Bâtiments et équipements

Une linotype est offerte par la maison d’édition adventiste la plus ancienne, la Review and Herald Publishing Association.

Pour faire face aux fréquentes pannes de courant, Edouard Borle fait construit en 1924 un petit bâtiment, «le moteur», pour abriter un générateur double qui fournit l’électricité nécessaire pour faire tourner les machines lors des coupures de courant.

Des travaux permettent d’agrandir les bâtiments et en particulier de créer un atelier éclairé par la lumière du jour grâce à des verrières.

Deux maison jumelles sont construites en bordure de l’avenue Foch en 1927 pour loger deux familles du personnel.

En 1932 one partie des bénéfices de la vente d’un livre missionnaire par les adventistes d’Australie est offerte pour l’achat d’une nouvelle presse.

Les périodiques

Signes des temps

Jean Vuilleumier assume la rédaction de Signes des temps de 1922 à 1932, année où il prend sa retraite. La revue tire à 12 000 en 1928 et à 17 000 en 1930.

C’est Charles Gerber, un autre suisse, qui reprend le flambeau de 1933 à 1940, année où la publication est interrompue en raison des décisions imposées par les Allemands qui occupent une partie de la France.

Le Vulgarisateur et Messager de l’hygiène (1893 à 1922) devient Vie et Santé à partir de 1923. Le Dr Jean Nussbaum, fils d’un pasteur adventiste suisse, a fait ses études de médecine à Montpellier. Il devient son rédacteur, car le Dr Perry De Forest est bien occupé avec la direction de la clinique La Lignière en Suisse. Jean Nussbaum reste en charge de Vie et Santé avec le concours d’Eunice Noualy et depuis Rouen où il exerce la médecine, jusqu’au début de la guerre en 1939. En 1929 la revue est tirée à 25 000 exemplaires chaque mois et, en 1930, à 48 000. Le record est atteint en 1931 : 70 000.

La Revue adventiste remplace Le Messager à partir de 1922. Jean Vuilleumier reste le rédacteur de ce mensuel de 1922 à 1925, puis Maurice Tièche, encore un suisse, pendant un an de 1925 à 1926. Ensuite Jean Vuilleumier reprend cette tâche avec le concours de Jeanne Revert de 1926 à 1927. C’est alors Eunice Noualy qui est chargée de cette rédaction pendant 6 ans de 1927 à 1933. C’est la première femme rédactrice d’un périodique adventiste. Et elle est vraiment très appréciée. C’est finalement Charles Gerber qui assume cette responsabilité entre 1933 et 1940 en même temps que celle de Vie et Santé. La Revue adventiste est éditée à Collonges pendant les années qui suivent jusqu’à la fin de 1946.

Le Questionnaire de l’École du sabbat

Pendant des années la revue Signes des temps a publié des études bibliques à l’initiative de Louis Aufranc. Puis, lorsque l’école du sabbat est devenue une pratique généralisée dans l’Église adventiste, les leçons sont publiées dans un bulletin trimestriel Leçons à l’usage des classes supérieures de l’École du sabbat à partir du 4ème trimestre 1900 ou dans la Revue adventiste qui sortait d’abord tous les 15 jours, puis tous les mois. Et ce n’est qu’en 1937 que le Questionnaire de l’École du sabbat est publié comme un périodique trimestriel à part entière. Le Moniteur est lancé le 1er octobre 1931 par L. L. Caviness et Steeve Rasmussen. Au début c’est un bulletin mensuel destiné aux moniteurs de l’École du sabbat. Il devient trimestriel, imprimé par SDT ou par F.I.D.E.S. à Collonges. Depuis octobre 2012 il est inclus dans le Guide d’étude de la Bible dans sa version dite « combiné ».

Livres

Au moins trois livres d’Ellen G. White sont publiés : Vers Jésus, le plus traduit et le plus connu est publié en 1924. Il devient la référence de la piété adventiste. Les différentes éditions sous ce nom en feront le second best-seller de la maison (209 000 exemplaires).

Le Colporteur évangéliste. Instructions aux colporteurs est un choix de citations des Témoignages pour l’Église et d’autres écrits d’Ellen G. White. Il est publié à la même époque sans mention de date. Ce petit volume (112 pages, 9 cm x 14,5 cm) est relié cuir et donc se présente comme un guide précieux pour les colporteurs qui sont perçus comme très importants pour la mission de l’Église.

La Tragédie des siècles sort en 1926. C’est le nouveau titre en français d’une nouvelle traduction du gros livre (plus de 750 pages) d’Ellen G. White qu’elle a révisé en 1911.

Rayons de santé est publié dans une édition reliée et illustrée sans mention de date. Il s’agit d’une traduction partielle adaptée à un public non adventiste de The Ministry of Healing publié en anglais en 1903.

La dernière page est un extrait du catalogue de l’époque et présente un livre de santé : Comment lutter contre les épidémies, sans mention d’auteur ; et un livre typique de la dimension eschatologique du message adventiste : Notre époque et la destinée du monde, par William A. Spicer, qui est une traduction de l’anglais.

Le pasteur Louis-Antoine Mathy, par goût de l’écriture collabore bénévolement à Signes des temps et à la Revue adventiste. Il se lance dans un travail très important qui aboutit en 1933 à la publication d’un recueil de 654 cantiques à l’usage des églises adventistes francophones : Hymnes et Louanges, qui connaît encore un grand succès dans la francophonie actuelle.

En 1936 sort le livre Science et Cuisine d’Alice De Forest. Ce livre réédité régulièrement deviendra le best-seller de la maison (560 000 exemplaires au total).

En 1938 sort L’Apocalypse. Hier, Aujourd’hui, Demain de Jean Vuilleumier, qui a pris sa retraite six ans auparavant. Ce livre se vend bien et une deuxième édition revue est publiée en 1941. C’est un volume relié de 364 pages qui mentionne différents autres livres du même auteur publiés pendant son séjour au Canada et son livre Le jour du repos à travers les âges (208 pages) publié par SDT en 1936.

Statistiques

En 1923 l’Union latine compte parmi ses 1 233 membres 47 colporteurs. La maison SDT a 15 employés et fait un chiffre d’affaires d’un peu plus de 33 000 US$1 .

En 1933, au sein de la Division sudeuropéenne, l’Union Franco-Belge (UFB) compte 123 colporteurs-évangélistes (ce chiffre inclut sans doute des colporteurs à temps plein et d’autres à temps partiel) et la Fédération du Léman 32. Le chiffre d’affaires des éditions SDT dépasse 74 000 US$ dont 54 000 pour les périodiques et elles emploient 22 personnes.

En 1939, l’UFB compte 51 colporteurs et la Fédération du Léman 14. Les ventes de SDT atteignent 47 000 US$ et 26 employés y travaillent.

Les malheurs de la guerre

Lorsque la France est occupée par les Allemands, une Kommandantur est installée à Melun. Celle-ci exerce une censure sur les publications. Les périodiques sont interdits sauf Vie et Santé. Les employés masculins français sont réquisitionnés par le Service du Travail Obligatoire. 7 d’entre eux partent ainsi en Allemagne, 6 seulement en reviennent. Edmond Tallé, qui était le concierge, y lasse sa vie. Ce sont les employés suisses qui permettent à SDT de poursuivre son action.

Le 19 août 1942, un violent orage de grêle fait des dégâts catastrophiques : la toiture vitrée des ateliers est brisée, les éclats de verre abîment les machines et il faut beaucoup de temps pour réparer les dégâts car la guerre entraine des pénuries et des difficultés d’approvisionnement.

2. Depuis la fin de la guerre

Constructions et équipements

Georges Haberey met aussi en chantier des logements sur la propriété : « la grande maison » avec six appartements. Ces logements sont achevés et occupés par des membres du personnel au cours de l’année 1948. Celui du premier étage côté imprimerie est réservé à la famille du directeur. La famille de Robert Erdmann est la première à en bénéficier.

Maxime Duplouy, directeur de 1952 à 1954, fait construire le grand atelier des presses avec ses grandes verrières verticales.

Administration

Robert Erdmann, directeur de 1948 à 1952, est confronté au grand défi de l’approvisionnement en papier. Élisée Bénézech, directeur de 1954 à 1968, réussit à liquider les dettes accumulées, et à équiper l’imprimerie d’un système offset avec un laboratoire, un appareil de photocomposition et de nouvelles presses.

Eugène Vervoort, directeur de 1968 à 1970, met tous ses efforts pour élargir la diffusion des livres et périodiques dans les territoires de la francophonie mondiale.

André Garsin, directeur de 1970 à 1980 fait un bilan très encourageant lorsque SDT fête ses 50 ans en 1972. Il a le plaisir de voir dédicacée une chapelle de 200 places sur la propriété de SDT. Et en 1978, une école maternelle et primaire est créée par l’église adventiste de Dammarie et un bâtiment préfabriqué (deux salles de classe, un grand préau couvert et deux blocs sanitaires) est érigé derrière la nouvelle chapelle.

André Garsin, qui a accompagné la période la plus faste de SDT, est malheureusement emporté par la maladie. Une direction intérimaire bicéphale est mise en place : Jean Calcia (responsable des finances) et Philippe Augendre (responsable des éditions) en 1981 en attendant l’arrivée de Jean Scippa en 1982.

Périodiques

Signes des temps

La revue tire à 12 000 exemplaires en 1953. Elle passe à un format magazine et petit à petit du noir et blanc à la bichromie puis à la quadrichromie. Les rédacteurs se succèdent : Raymond Meyer (de 1946 à 1948), Jules Boureau (de 1949 à 1969), Jean Cazeaux (de 1969 à 1973), Jean Lavanchy (de 1973 à 1979) puis Bernard Sauvagnat (1980 à 1987). La revue devient bimestrielle à partir de 1973. Elle a désormais une couverture en quadrichromie et l’intérieur en bichromie. Sous l’impulsion de Jean Lavanchy, qui visite les églises pratiquement chaque sabbat pour stimuler la distribution par les membres, que le tirage atteint son sommet d’après-guerre (24 000 exemplaires tous les deux mois). En 1983 elle redevient mensuelle, puis en 1988 à nouveau bimestrielle.

Vie et Santé

Charles Gerber en assure la rédaction pendant 30 ans, de 1939 à 1969. De 1951 à 1969, il occupe un bureau à Paris (4, avenue de l’Opéra au 5ème étage) avec les services de la Liberté religieuses et des émissions de la Voix de l’Espérance sur les radios). Il est le seul de tous les rédacteurs de la maison à avoir eu la charge des trois revues principales. Vie et Santé tire à 90 000 exemplaires en 1953 et représente plus de la moitié des ventes de la maison. Philippe Augendre rentre de Madagascar où il a enseigné les sciences naturelles et la théologie, et vient le remplacer quand il prend sa retraite. Philippe Augendre aussi reste longtemps à ce poste, de 1969 à 1990.

C’est l’outil principal des colporteurs qui recrutent les nouveaux abonnés, assurent les réabonnements et ainsi se créent un portefeuille de clients pour les livres. Le tirage parvient à dépasser les 117 000 chaque mois.

Revue adventiste

Le journal d’Église tire à 2 200 exemplaires en 1953. Il change le plus souvent de rédacteur parce que ceux-ci ont toujours d’autres charges à assumer. Raymond Meyer (de 1946 à 1948), Louis-Antoine Mathy (de 1949 à 1954), Henri Evard (de 1955 à 1957). Ce Dr ès Sciences a été directeur du Séminaire de Collonges, c’est lui qui a planté sur la propriété des SDT la rangée de cerisiers qui bordent l’espace vert face au « moteur » aujourd’hui bureaux d’ADRA France. Viennent ensuite René Dällenbach (de 1957 à 1966), Jean Cazeaux (de 1966 à 1971), Gérard Poublan (de 1971 à 1980) et Bernard Sauvagnat (de 1981 à 1987). Quelques numéros spéciaux historiques montrent la passion de Gérard Poublan : juin 1972 (50 ans des éditions SDT) ; octobre 1974 (100 ans d’adventisme en Europe)2.

Jeunesse

Pendant 11 ans Jules Boureau entouré d’une équipe publie un mensuel destiné aux jeunes de l’église. Ce périodique tire à 2 500 exemplaires en 1953. Il est repris en 1958 par le département de la jeunesse de l’UFB. Le Questionnaire de l’École du sabbat traduit de l’anglais continue et devient le périodique religieux le plus vendu des éditions SDT (plus de 20 000 exemplaires chaque trimestre).

Livres et brochures

Plusieurs traductions des livres d’Ellen G. White sortent pendant cette période : Message à la jeunesse (première compilation traduite en 1941), Heureux ceux qui… (1947), Jésus-Christ (1948), Le Ministère évangélique (1951), Les paraboles de notre Seigneur (1953), les trois volumes des Témoignages pour l’Église (1953 à 1956), Conquérants pacifiques (1959). Gabrielle Guenin rédige un manuel de doctrines en 32 leçons à l’intention des jeunes de 10 à 16 ans. Ce manuel est publié en 1954 sous le titre Le Don merveilleux. Le département de l’éducation de la Division sud-européenne le promeut comme manuel pour toutes les écoles primaires et secondaires des territoires francophones.

La première édition du livre Qui dominera le monde ? de Pierre Lanarès sort en 1959.

Charles Gerber termine la rédaction commencée en 1938 d’une série de 44 brochures de 8 pages chacune, qui présentent l’ensemble du message adventiste. Elles sont distribuées dans les églises comme outil d’évangélisation et regroupées en 1967 dans un volume Les sentiers de la foi, accompagné d’un petit classeur de 28 fiches d’études bibliques. Révisés vers la fin des années 1990, ces documents restent la présentation la plus intelligente en français de l’ensemble du message adventiste. La collection dite du Foyer chrétien commencée dans les années 1960 par la Pacific Press Publishing Association pour le compte du Monde français puis des Publications de la Division interaméricaine, destinée à mettre à la disposition des adventistes francophones les compilations d’Ellen G. White, est aussi alimentée par SDT, puis V&S dans les années 1970, 80 et 90. Après quelques livres destinés aux jeunes, parait la série Héros et Merveilles (3 volumes) d’Élise Sommer faite de biographies destinées aux adolescents. Deux collections de gros livres destinés au colportage sont éditées Les guides pratiques de la vie sur des sujets d’éducation dont l’auteur principal est Maurice Tièche (dont 7 ou 8 petits livres avaient déjà été publiés entre 1947 et 1966), avec le très important concours de sa secrétaire Madeleine Cuisset. Charles Gerber et les Dr Isidor Aguilar, Thérèse Aguilar et Ernest Scheider écrivent sur la diététique, les plantes et la santé (au moins 5 volumes).

Les guides spirituels de la vie

comprennent une édition de la Bible et les cinq volumes du Conflit des âges : Patriarches et Prophètes, Prophètes et Rois, Jésus-Christ, Conquérants pacifiques et La Tragédie des siècles d’Ellen G. White. L’acceptation du Dr Kenneth Cooper, initiateur de l’aérobique, et de son éditeur américain, que son livre The Aerobic Way sous le titre français Oxygène à la carte soit traduit et publié par SDT, permet de lancer la nouvelle collection Santé et Vie.

Record de vente : le colporteur français Joël Gauthier distribue en une seule vente 87 collections des Guides pratiques de la vie de cinq volumes chacune (soit 435 volumes) à un chef d’entreprise qui les offre à ses employés comme cadeau de fin d’année.

Statistiques

En 1946, l’UFB compte 89 colporteurs, l’Union d’Afrique du Nord 15, et celle de Suisse 80 (y compris suisses allemands). SDT réalise un chiffre d’affaires de 171 000 US$ et compte 28 employés.

En 1968, l’UFB compte 42 représentants-évangélistes accrédités (c’est ainsi qu’on les appelle désormais), la Fédération de la Suisse romande 13, l’Union Franco-haïtienne 34, celle d’Afrique équatoriale 7, celle de l’Océan Indien 8. Par ailleurs 41 personnes travaillent aux éditions SDT qui vendent pour 539 000 US$ dont presqu’autant en dehors du territoire francophone de la Division eurafricaine qu’à l’intérieur.

En 1982, l’UFB compte 37 représentants-évangélistes accrédités, la Suisse romande 5. SDT emploie 46 plein temps et 6 temps partiel et réalise un chiffre d’affaires de 1 330 000 US$.

Les progrès du colportage résultent en grande partie du travail des responsables du département des publications de l’UFB. D’abord J. A. P. Green a organisé ce travail à partir de 1921, puis Charles Veuthey (1942 à 1958), Émile Sauvagnat (1958 à 1966) et Pierre Petit (1966 à 1985) l’ont développé.


1. Toutes les statistiques données dans ce dossier sont tirées des Annual Statistical Reports publiés chaque année par la Conférence générale des Adventistes du septième jour. C’est la raison pour laquelle les chiffres des ventes sont exprimés en dollars américains. Le nombre de colporteurs indiqué ne correspond pas toujours aux mêmes critères.

2. Ces deux revues, auxquelles il faut ajouter celle de juin 2012 publiée à l’occasion des 90 ans de la maison d’édition, constituent la source principales d’information pour la rédaction de ce dossier. À ces sources il faut ajouter le travail d’accumulation de données fait par Nicole Mathy en lisant tous les numéros du Messager et de la Revue adventiste. Qu’elle soit ici remerciée !