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Par Frank Sherwin | ICR

Toutes les empreintes fossilisées sont toujours intéressantes. De nombreuses informations peuvent être tirées de ces empreintes.

Récemment, des paléontologues d’Afrique du Sud ont découvert des empreintes fossilisées d’un amphibien géant qui aurait précédé les dinosaures d’un quart de million d’années.

La preuve se présente sous la forme d’empreintes de pas fossilisées qui montrent que la créature géante à l’origine de ces empreintes nageait comme les crocodiles d’aujourd’hui. Cependant, l’ancien amphibien géant existait environ 50 millions d’années avant que le crocodile n’évolue…1

Un présupposé évolutionniste évident de grande ancienneté a été injecté dans l’évaluation des preuves purement physiques des empreintes de cette créature.

Les créationnistes considèrent que cet amphibien de 2 mètres de long et de 100 % vivait dans le monde d’avant le déluge, il y a quelques milliers d’années.

Comme des milliards d’autres créatures, il a été happé par les eaux du déluge (un article séculaire indique que la surface rocheuse “était autrefois le fond d’une zone de marée ou d’un lagon de l’ancienne mer de Karoo “2), et certaines de ses empreintes ont été préservées dans les sédiments. L’article mentionnait également “l’extraordinaire préservation des traces de locomotion “2 Toutes les empreintes de pas doivent être enterrées rapidement pour être préservées. Une telle préservation est mieux attribuée à la sédimentation rapide provoquée par les eaux du Déluge. Une revue professionnelle fournit quelques détails sur l’évaluation de ces empreintes.

Dans cet article, nous documentons le site avec ses structures sédimentaires et ses traces uniques ainsi que son contexte stratigraphique. À l’aide de scans de surface tridimensionnels (3D) à haute résolution et d’orthophotographies aériennes, nous fournissons la première description complète des grandes empreintes. Un traceur probable [un animal produisant des traces biologiques] pour les empreintes est attribué et le comportement locomoteur du traceur est déduit.3

La stratigraphie est une branche de la géologie qui s’intéresse à l’étude et à la corrélation des strates de roches sédimentaires. Les géologues spécialistes du déluge biblique ne sont pas d’accord avec l’interprétation traditionnelle (uniformitariste) de la formation des couches de roches sédimentaires sur des millions d’années. Ils s’appuient au contraire sur le récit de la Genèse, selon lequel le déluge survenu il y a 4 500 ans a déposé ces couches rapidement, l’une sur l’autre.

Le texte qui suit n’est qu’un bref exemple de ces données stratigraphiques provenant de trois continents.

L’ICR a compilé des données stratigraphiques provenant de plus de 1 500 colonnes d’Amérique du Nord, d’Amérique du Sud et d’Afrique. Ces données nous ont permis de clarifier la véritable nature du niveau global de la mer. Si l’on considère uniquement l’étendue et le volume des roches sur ces continents, on s’aperçoit que la courbe séculaire du niveau de la mer généralement acceptée ne correspond pas aux données réelles des roches. Au contraire, nous voyons des preuves d’une inondation unique et progressive qui a commencé lentement dans la mégaséquence de Sauk [les mégaséquences sont définies comme des ensembles de roches sédimentaires délimitées en haut et en bas par des surfaces d’érosion], qui a atteint son maximum dans le Zuni et qui s’est retirée dans le Tejas. Tous les continents présentent le même schéma général, ce qui rend le résultat encore plus convaincant.4

Un article décrivant la découverte de cet amphibien géant s’adresse aussi bien aux créationnistes qu’au public évolutionniste visé : “Outre sa remarquable contribution scientifique, cette étude démontre également que les découvertes paléontologiques importantes sont souvent le fait de personnes curieuses qui attirent l’attention des paléontologues [créationnistes et évolutionnistes] sur leurs découvertes “2.

Bien que cette découverte soit la preuve de l’existence d’un amphibien géant, nous n’avons pas d’amphibiens de cette taille aujourd’hui, et elle montre néanmoins l’étonnante puissance créatrice de Dieu. L’enfouissement rapide et la préservation de ses empreintes s’expliquent par l’action violente du déluge mondial.


Références

  1. Hawkins, J. Des scientifiques ont découvert des empreintes de pas fossilisées datant d’avant l’existence des dinosaures. BGR. Publié sur bgr.com le 3 avril 2023, consulté le 6 avril 2023.
  2. Rédacteur scientifique. D’anciens amphibiens géants nageaient comme des crocodiles il y a 250 millions d’années. AAAS et Eurekalert ! Publié sur eurekalert.org le 29 mars 2023, consulté le 6 avril 2023.
  3. Groenewald, D. P., Krüger, A., Day, M. O., Penn-Clarke, C. R., Hancox, P. J. et Rubidge, B. S. (2023). Une piste unique sur le littoral du Karoo permien fournit des preuves du comportement locomoteur du temnospondyl. PLOS ONE, 18(3), e0282354.
  4. Clarey, T. 2019. Une courbe du niveau global de la mer basée sur les roches. Actes & Faits. 48 (2) : 9 ; Clarey, T. Grappling with Megasequences. Actes & Faits. 44 (4) : 18.

* Sherwin est rédacteur scientifique à l’Institut pour la recherche sur la création. Il est titulaire d’une maîtrise en zoologie de l’université du Colorado du Nord et d’un doctorat honorifique en sciences du Pensacola Christian College.