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Par l’Union des missions du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord | Adventist World, avril 2023

Quel est notre devoir en tant qu’adventistes ?

Les chrétiens qui croient en la Bible ne sont pas du monde, mais vivent dans le monde (voir Jn 17.14,15). Du coup, ils sont touchés par les événements qui ont un impact négatif sur notre monde. Les tremblements de terre, les inondations, les incendies et les guerres affectent les êtres humains au-delà de toute distinction de race, nationalité, ou statut social.

Quand une catastrophe survient, elle constitue pour eux un rappel que le retour de Jésus est, plus que jamais, à nos portes. Mais cela ne les entraîne pas à une réflexion stérile, car ils savent qu’ils sont les mains et les pieds de Jésus sur cette planète souffrante. Investis de cette grande responsabilité, les chrétiens, et plus particulièrement les adventistes, sont prêts à montrer l’amour de Jésus en portant secours à tous ceux qui subissent les conséquences de la vie dans un monde de péché.

L’une des dernières répétitions majeures de cet appel à l’aide urgent a eu lieu le 6 février 2023, soit après le tremblement de terre dévastateur qui a frappé une région de la Turquie et de la Syrie. Au milieu de l’atroce bilan humain, les membres des églises de la région se sont hâtés de porter secours aux sinistrés.

Jean Jack Kareh, directeur général de l’Union des missions du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, raconte : « Peu après le tremblement de terre, quelques adventistes dans l’ouest de la Turquie ont rapidement conjugué leurs ressources pour acheter de l’eau aux habitants de la région sinistrée.

Un homme d’affaires du coin a mis son camion semi-remorque à leur disposition pour transporter l’eau et leur a servi de chauffeur. Ils ont voyagé ensemble pendant plusieurs heures sur une autoroute encombrée de véhicules envoyant de l’aide. Et ils ont profité de ce trajet pour échanger, ce qui les a rapprochés les uns des autres. Un adventiste accompagnant l’expédition a commenté : “À un moment donné, le chauffeur nous a dit, les larmes aux eux, combien il était encouragé en voyant que nous étions là pour secourir son peuple, même si nous ne sommes pas des Turcs.”

« Le lendemain du tremblement de terre, tandis que le monde entier, incrédule, suivait de près les événements, des adventistes dans plus de deux dizaines de sites en Turquie se sont réunis en ligne pour réfléchir à ce qu’ils pouvaient faire au cœur de cette catastrophe épouvantable. En raison des difficultés logistiques dans la région, ils savaient qu’il ne serait pas possible d’apporter une aide officielle. Ils se sont demandé : “Qu’est-ce qu’on peut faire ? Quelles sont les ressources dont on dispose ? Qu’est-ce qu’on peut donner à ces pauvres gens ?”

« Ils ont posé ces questions en considérant que chaque membre adventiste en Turquie avait été pris en compte. Face à une telle responsabilité, un membre a fait remarquer : “On ne peut pas rester planté là en spectateurs. On est ici pour offrir ce dont on dispose.”

« En quelques jours, des adventistes ont mis la main dans leur poche pour acheter 30 couvertures. D’autres ont pris à même leurs étagères de la nourriture, des couvertures et des vêtements chauds, et les ont ensuite apportés aux centres de distribution du gouvernement.

« Dans toute la Turquie, les adventistes ont donné temps et argent, joignant leurs efforts à ceux des autres, contribuant aux projets gouvernementaux, et pleurant avec ceux qui pleurent. “Tout est détruit. La mort est partout. Devant une telle désolation, il y a si peu qu’on puisse faire”, a dit un adventiste alors qu’il conduisait un chargement de vivres vers l’une des zones dévastées. “Mais on peut certainement prier.”

« Un autre adventiste, lequel s’implique à fond dans l’assistance 24/7, a expliqué : “On aide et on contribue autant que possible, et ce, en étroite collaboration avec le gouvernement. Mais les zones les plus touchées sont fermées aux civils.” Ce qui les réconforte – et leur donne espoir – c’est de savoir que Dieu peut agir au-delà de toute restriction, de toute limitation. “Alors on prie et on fait tout ce qu’on peut”, a-t-il ajouté. »